lundi 2 mai 2011

Huaraz

27 aout 2008 :

Voila donc 5 jours que je suis arrivé à Huaraz, la mecque de l'andinisme...
Et oui, pas eu le temps de poster avant : après à peine une journée passée sur place pour m'acclimater à l'altitude (3080 mètres quand même...), je suis parti aux aurores pour faire le trek de Santa Cruz (don't try this at home : normalement, il faut rester sur place au moins 48 heures avant d'entreprendre un trek de ce type), rando de 4 jours réputée comme l'une des plus belles d'Amérique du sud. Ce sera l'objet du prochain post, le temps que je mette en ligne les photos. Patience...

Pour l'instant, revenons à nos moutons : Huaraz.
C'est une ville assez moche (n'ayons pas peur de la dire), et pour cause : elle fut rayée de la carte en 1970 par un tremblement de terre qui fit la bagatelle de 80.000 victimes dans la région d'Ancash. Du coup la ville fut reconstruite un peu a la roots... Mais bon, pour contrebalancer cette architecture un peu sommaire, il faut dire que la ville bouillonne d'activité et surtout jouit d'une localisation exceptionnelle, coincée entre la cordillère noire et la cordillère blanche, dans la vallée du Callejón de Huaylas.

La ville est située grosso-modo à 400 kilomètres au nord de Lima. Pour s'y rendre, guère d'autres options que le car (avec des pseudo-couchettes relativement confortables). 8h30 de voyage : interminable... Je suis donc arrivé vers 21h, un peu crevé et légèrement groggy à cause de l'altitude.
Fort heureusement, après une journée passée sur place, je dois dire que je n'étais pas mécontent de mon acclimatation. Tout juste un très léger mal de crâne la première nuit ainsi que la sensation d'être un chouya à court d'air mais rien de bien méchant. Pour me requinquer, je suis allé me siroter un petit mate de coca (une tisane de feuilles de coca). C'est (parait-il) diablement efficace pour l'acclimatation à l'altitude.

Bon, voila, c'est tout pour aujourd'hui, mais promis : très bientôt, vous aurez le compte-rendu complet du trek de Santa Cruz (qui, disons-le d'emblée, m'a laissé sur les rotules...).
Hasta luego les enfants.

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