lundi 2 mai 2011

La ville coloniale et autres tribulations

Mi-juillet 2008 :


Où en étais-je déjà ?
Ha oui, la ville coloniale...
Ce dimanche, il est 12h30 lorsque nous arrivons dans le vénérable cœur colonial de la ville. Jamais vu un tel cagnard. Une vraie tuerie. Avec ma peau de blond (artz ?), ça ne fait aucun pli : si je reste là-dessous, je vais être transformé en empanada au kebab.
Cette partie de la ville est très belle. On peut y voir les premiers bâtiments édifiés dans les temps héroïques de la colonisation espagnole, parmi lesquels:
  • La Catedral Santa Maria la Menor, première cathédrale d'Amérique
  • La maison de Christophe Colomb
  • La forteresse d'Ozama
  • La maison du conquistador Hernán Cortés, qui accueille désormais les locaux de l'ambassade de France
  • Le Panthéon National

Curo me montre la Calle las Damas, ni plus ni moins que la toute première rue du continent américain, dans laquelle se trouvent les édifices sus-mentionnés. Nous décidons de manger un morceau avant de nous lancer dans la visite de la rue. Le temps d'ingurgiter un savoureux filet de mérou (non, pas toi Vrano...) et nous voila repartis.
Dans cette partie ultra-touristique de la ville, on se fait alpaguer tous les 10 mètres par des vendeurs à la sauvette, par des cireurs de chaussures (l'un de ces bougres se fait même diablement semoncer par un policier car il refuse de lâcher l'affaire alors que je lui ai clairement dit que je n'étais pas intéressé par ses bons offices. Ça lui apprendra, à ce jeune mufle...) et par des guides interlopes qui se proposent de nous faire découvrir les merveilles du quartier colonial.
On fait appel à l'un d'eux pour qu'il nous fasse visiter le Panteon Nacional, qui abrite les dépouilles des héros de la nation Dominicaine. On y trouve également quelques sympathiques gravures de croix gammées offertes par Hitler à son bon ami Trujillo, dictateur allié au 3ème Reich ayant régné sur la République Dominicaine en véritable tyran de 1930 à 1961, que la France a récompensé de ses bons et loyaux services en lui accordant une place parmi les braves au cimetière du Père Lachaise...
Le guide, un dénommé Daniel assez sympa essaie de nous engrener dans un tour complet du quartier colonial à $20. Il nous prend vraiment pour des cadets... Il repart tranquillement avec 200 pesos dominicains (presque 4€) ainsi qu'une bonne tape amicale dans le dos offerte par la maison (spéciale dédicace à Beb).
Plus loin, un type souriant nous vend des cartes postales. 200 pesos les 8 ? Va falloir baisser tes prix, bonhomme. Allez zou : 100 pesos et tu t'en tires bien l'ami...
Finalement, on continue la visite mais la chaleur a tôt fait d'avoir raison de mes velléités touristiques. Le cagnard est vraiment trop fort... Après quelques minutes de marche en plein soleil, on décide de retourner à la voiture.
Nous recroisons le vendeur de cartes postales. Il arbore un sourire de conspirateur et se dirige vers nous. Il nous propose une petite virée à la "casa de la bella chica" pour un petit tête à tête avec ses hôtesses. Elles ont sans doute une furieuse envie de... se mesurer à nous au Scrabble ou aux dominos, le jeu le plus pratiqué en RepDom. Nous déclinons l'offre et passons notre chemin, en quête d'un peu d'ombre.
Cinq minutes plus tard, nous sommes à la voiture. Nous laissons 5 pesos à un haïtien qui a "pris soin de notre voiture" pendant notre absence. C'est une sorte de coutume locale ici. Le "veilleur" fait semblant de garder la voiture garde la voiture et en retour, il réclame un pourliche. Le grand jeu de Curo est de profiter que 80% du temps, le gars fait la sieste, et de démarrer en trombe avant qu'il n'ait pu réclamer son "dû". Une bonne séance de poilade garantie quand le type se réveille et voit ça...

Retour à l'appart'. Le soir, petit resto sympatoche avec la diva et ses copines, Yissel et Rossi. Le balcon est assez peuplé ce soir...
On avale un bon steak agrémenté d'une plâtrée de riz et zou : on rentre à l'appart' avec les donzelles.

Tout ça pour moi ?

Que demande le peuple ?


On sirote une bouteille de champagne en écoutant de la musique. Rossi m'apprend à danser le merengue. Je pensais que c'était plus dur que ça...

La suite au prochain épisode !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

lol

Le périple au nouveau monde qui se transforme en tourisme sexuelle tel le bon artz que tu es !!!

La fête à neuneu !!!

Renete

P.S. est ce que la diva t'a visité la boite à cac ?

Anonyme a dit…

Hyper fun cette journée dans la peau de Grand Israël !!!
J'ai le sentiment qd même que s'il n'arrose pas facilement les guides le jour, il est beaucoup moins avare la nuit...
Beb

Anonyme a dit…

excellentes ces photos issues d un reportage de Zone Interdite sur les bars de la honte et le tourisme sexuel en République Dominicaine! :)