lundi 2 mai 2011

L'arrivée en République Dominicaine

13 juillet 2008 :


Puerto Plata

L'avion touche terre, après un vol chiantifique de plus de 8 heures.
L'inévitable clique de beaufs, l'habituelle fine équipe du charter, la lie du voyage organisé, applaudit l'atterrissage. Ça me débecte...
Je débarque de l'avion. Le temps est chaud et orageux. L'humidité m'assomme d'entrée de jeu. J'ai l'impression d'entrer dans une cocotte minute... Bienvenue en RepDom, le pays où la vie est un hammam géant.
Je retrouve Curo (mon frangin !) après les douanes. Ca fait plus de 8 mois que je ne l'ai pas vu. Ca fait plaisir !
Il m'a préparé un petit comité d'accueil : 2 de ses copines. Une grande maigre qui se donne des airs de diva et une petite bien en chair qui m'appelle son "novio" alors que je la connais depuis moins de 20 secondes.

On quitte l'aéroport dans le 4x4 de Curo. Direction Santo Domingo. Les filles insistent pour qu'on prenne la route des montagnes. Le moins qu'on puisse dire c'est que les routes sont dans un sale état...
On se fait arrêter à tout va par des gamins qui demandent un petit quelque chose. On leur donne des bonbons et quelques pièces.
Ici, la conduite suit des règles inexistantes particulières.
En gros le code de la route est réduit à sa plus simple expression et c'est celui qui a la plus grosse (bagnole bien sur, bande de polissons...) qui s'impose. Qui a dit "loi de la jungle" ?

Santiago de los Caballeros

Une heure après le départ de l'aéroport, on arrive à Santiago, l'une des plus grandes villes du pays. On s'arrête au centre ville, à proximité du monument des héros de la Restauration pour déguster un peu de poulet grillé et étancher notre soif avec une pinte de Presidente, la bière locale.

El monumento a los Héroes de la Restauracion


Pequeña cerveza


Chaudes comme des baraques à frites !


On reprend la route et l'une des deux filles (la petite rondelette) demande qu'on la dépose chez ses parents dans son village. Un tout petit détour d'après elle. Finalement ça nous prendra 2 heures...

Du lourd...

On arrive au village. La fille me présente à sa famille ("el es mi novio !") et on reprend la route... de nuit. Et l'autoroute Dominicaine la nuit c'est le genre d'expérience qui vous fait défiler votre vie en flashback accéléré toutes les 5 minutes. Je ne vais pas m'étendre sur la question, sauf pour dire qu'on se croirait un peu dans Mad Max et que les Dominicains sont passés pros dans l'art de remonter l'autoroute à contresens sur la bande d'arrêt d'urgence en motocyclette. Une bonne fête à neuneu, comme dirait l'autre.

Santo Domingo

Après ces quelques péripéties nous arrivons enfin à Santo Domingo. Il est 20h30...
L'appart' de Curo est au 7ème étage. C'est grand, avec un balcon XXL et vue sur la mer. Le pied...
Le temps de manger un morceau et de prendre une douche et paf : je m'écroule comme une masse.

Le lendemain je me réveille en pleine forme. Diantre, on dort bien ici, sous les tropiques !
Le temps est splendide. Depuis le balcon, la vue est bien sympa.


La ville est assez chaotique, en construction permanente, une vraie ruche sub-tropicale.
On sort pour manger un morceau et pour visiter la ville coloniale.

La description au prochain épisode !






5 commentaires:

Guillaume a dit…

C'est bon de revoir Curo!! Passes lui le bonjour. Et pas mal tu novia:)

Anonyme a dit…

Ta diva elle aurait pas un truc entre les jambes ?

Dis bonjour à ro de la part de rip !!

@+ gras

Anonyme a dit…

Quel taquet!
Ca se lit comme du petit lait, hum'suis bien marré. Dans un style diffewent, vivement le bouquin.

Et c'est bien cool de voir Curo, une bonne tape dans le dos pour lui!


Zovic

Anonyme a dit…

Lu Jpetor, ça a l'air de commencer bien fort !!!
Ce que l'histoire ne dit pas c'est ce que vous avez fait de la deuxième rade...
En tout cas, chapeau Curo pour cette bonne coupe de Bob Denard!!
Beb

Unknown a dit…

Yeah bougez pas j'arrive loouurrrddd ^_^
on va se barder je sens :D