lundi 2 mai 2011

Las Galeras

Début aout 2008 :

Playa Rincon

Las Galeras, c'est un peu le bout du monde, le petit village de pêcheurs aux plages de rêve, le petit coin de paradis pas encore envahi par le tourisme de masse. Ici, les amateurs de sable fin et d'eau turquoise en ont pour leur argent.
Dès notre arrivée, nous nous mettons en quête d'un endroit où crécher. Nous aterrissons chez un français nommé Dominique qui nous loue un bungalow pour $60 la nuit. Honnête pour 4 personnes.
Après un bon déjeuner dans un petit resto sur la plage, une session sieste s'impose... Sabine et B-Tengs, plus courageux, partent a la playa armés de masques et de tubas pour explorer les fonds marins.

Le soir, alors que nous sommes sur le point de nous endormir, un orage monstrueux s'abat sur nous. Certains éclairs tombent a quelques dizaines de mètres du bungalow, on fait moins les malins... Les choses empirent lorsque tout d'un coup il se met a pleuvoir sur mon lit (véridique). Il semblerait que l'étanchéité de notre logement laisse un peu a désirer...
Enfin, l'orage passe et on finit tous plus ou moins par trouver le sommeil en dépit des conditions un peu extrêmes.

Le lendemain, nous partons en expédition ! Notre destination : playa Fronton, une plage paradisiaque qui n'est accessible qu'en bateau ou (pour les plus courageux) après une marche dans la jungle forêt de 45 minutes. Nous choisissons cette dernière option car on est pas là pour enfiler des perles non plus.

L'endroit est réputé peu sur, donc nous nous mettons en quête d'un autochtone qui pourra nous garder la voiture quelques heures moyennant une poignée de pesos. Nous trouvons rapidement l'homme de la situation, accompagné de ses sbires :


El jefe cuida a tu caro, gringo !

Nous laissons donc la voiture entre de bonnes mains et nous commençons la traversée de la forêt. En chemin, nous mangeons des mangues à se damner et nous fracassons des noix de coco pour en tirer la substantifique moelle.



Slurp
A un moment, nous tombons nez-à-nez nez-à-museau avec des chèvres :





Enfin, a l'issue d'une bonne marche, nous arrivons affamés sur la plage. On se rue sur l'unique paillotte de la playa ou l'on peut déguster de savoureux poulets élevés sur place par les locaux.


Alors, on fait moins le mariole, rigolo plein de plumes !
On se baigne pendant que notre ami le volatile cuit tranquillement sur le grill. Curo, de son coté, essaie de ramasser des oursins.
Le paysage vaut vraiment le détour :
Curo part a la recherche d'un couteau ou d'une pince a épiler pour extraire les épines d'oursins qui lui ont honteusement transpercé les mains... Enfin, le poulet est prêt. On se régale ! L'un des autochtones nous montre une drole de bestiole, sorte d'oursin XXL (mon animal totem...) :





Après une petite baignade de digestion, il est temps de rentrer. On retrouve le jeune gardien de la voiture qui nous a quand meme attendu pas loin de cinq heures. Nous lui donnons 250 pesos ainsi qu'un nounours bonus pour le récompenser de ses bons offices.
Le soir, petit apéro bien mérité : on s'achète une bouteille de Brugal Viejo dans une épicerie et on se mitonne des Cuba Libre dans la rue a la mode dominicaine. La recette miracle : moitié rhum, moitié coca, des petits citrons verts pressés et un max de glaçons. Une vraie tuerie...



La brigade des poivrots est de sortie...

Le lendemain, on va à Playa Rincon, généralement reconnue comme l'une des plus belles plages de République Dominicaine. On ne sera pas deçus du paysage :

Comme vous le voyez, ça se passe aisément de commentaires.

Pendant ce temps, on commence à avoir faim. Ca tombe bien, il y a un autre paillotte sur la plage. Ni une ni deux, on commande deux gros poissonnets frais ainsi qu'une langouste que la cuisiniere zigouille sous nos yeux...


On se casse le ventre avec ce festin savoureux à souhait, puis on arrose le tout d'une piña colada lourdement chargée (servie dans un verre-ananas, s'il vous plait).


J'vous jure, demain j'arrête l'alcool...

Après ce repas d'anthologie, on décide qu'il est temps de mettre fin a notre virée et de rentrer sur Santo Domingo.
La suite... proxima vez.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je tiens à dire pour ma défense que je n'avais dormi qu'une heure le jour où a été prise la photo des piña colada. Le baron m'avait en plus filé en bonus track une pastille pour insomniaques pour mettre au taquet les troupes.
Je pense que la coco doit procurer le même effet...