lundi 2 mai 2011

Santiago, Cabarete, Las Terrenas

Fin juillet 2008 :


Vue sur la baie de Samana (un jour de pluie...)


Le mercredi après-midi, nous arrivons à Santiago, deuxième ville du pays. On se pose à l'hotel puis on ressort pour se taper un lait de coco (upgradé au rhum brun, sur une brillante idée commune de mon frere et de mon cousin). Le marchand de coco nous sert nos verres, que nous boostons sous ses yeux au Brugal tels des pochtrons que nous sommes. Un vrai régal !

Le soir, nous sortons, mais la ville est un peu morte en semaine. Nous rentrons donc à l'hotel relativement tot. Le lendemain matin, nous visitons une fabrique de cigares. Eugene, un dominicain polyglotte et francophile tres sympa nous apprend comment consommer un cigare (le plus important selon lui : "la classe").





Class ou pas class ?



Après cet intermede, on repart. Direction Cabarete, la mecque du kitesurf. On arrive sur place en milieu d'apres-midi. On se fait une petite playa. Effectivement, ca grouille littéralement de kitesurfers. Ca fait un peu usine... On reste une grosse heure a la plage (le temps que je me fasse voler mes tongs par un gros porc qui passait par là : il s'est posé pres de nous et il a opéré dans la plus grande discretion, le fourbe !) et on se met en quete d'un endroit ou pieuter. On aterrit dans un hotel bien sympa tenu par des allemands (la region de Sosua/Cabarete est assez prisee de nos cousins germains). Le soir, resto cher et pas bon sur la playa. Curo, un brin énervé, annonce a la cantonnade qu'il va appeler le directeur du resto et offrir sous ses yeux son immonde escalope de poulet à un chien errant qui nous tourne autour depuis le debut du repas. Le directeur ne vient pas, juste un serveur. Curo lui dit que la bouffe est dégueu. La diva lourde l'escalope de poulet sur le brave toutou qui n'en demandait pas tant. La scène est littéralement désopilante. Je pleure de rire. On retourne à notre hotel et on dort tant bien que mal (pas de clim : un enfer !). Le lendemain matin, gros orage, temps atroce. On décide de partir vers la péninsule de Samana.
Apres un trajet interminable le long de la cote nord de l'Ile, nous arrivons a Las Terrenas, petite ville cotière du nord de la peninsule de Samana litteralement colonisée par les européens (50% de la population de Las Terrenas est étrangere) et en particulier par les français. On dine dans un bon resto tenu par un français sympa et grassouillet qui semble franchement imbibé. Sans vergogne, il nous confie qu il a picolé tout l'après-midi parce qu'il n'y a rien d'autre a faire par ce temps là. Après, on va boire quelques binouzes dans un bordel bar local. On se fait racoler toutes les 30 secondes mais on ne cède pas aux sirènes locales. Plus tard, un Haitien legendaire tape l'incruste à notre table. Il se présente : "ici, tout le monde m'appelle le Senor de la Noche". Il est tellement attaqué qu'on se demande comment il tient encore debout... Jugez plutot :

Ca c'est la classe...
Apres un gros délire avec le Senor, on rentre se coucher. Le lendemain matin, nous partons pour las Galeras, petite ville située a l'extremité de la peninsule de Samana. Ce sera l'objet du prochain post.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

el señor de la noche restera dans les annales, c'est le cas d'le dire.
Curo

Anonyme a dit…

Tera LOL pour l'escalope jetée qu chien!

Zo