lundi 2 mai 2011

Potosí, les mines, le Diable...

Mi-octobre 2008 :


"Vale un Potosí"
Miguel de Cervantes, Don Quijote de la Mancha

Potosí, ville de plus de 100.000 habitants la plus haute du monde (4067 m), est mondialement connue pour les mines de son Cerro Rico, cette montagne qui surplombe la ville et qui a littéralement submergé d'argent l'Europe de la moitié du 16ème siècle à la fin du 18ème siècle, jetant ainsi les bases du mercantilisme, ancêtre du capitalisme. Il est en effet communément accepté que l'exploitation intensive des mines, particilièrement dans la période 1572 - 1630, a grandement contribué à l'essor de la prospérité européenne (Source : UNESCO) [plus d'infos]. Si j'étais d'humeur métaphorifiante, je dirais que la prospérité européenne est un peu aux mines de Potosi ce que la créature de Frankenstein est au vieux docteur éponyme.

Une richesse qui n'a pu émerger qu'en s'abreuvant goulûment du sang des 8 millions d'indiens morts dans les mines (sans compter les 30.000 esclaves importés d'Afrique qui n'ont probablement pas non plus connu un destin très reluisant). Ben oui les gars, on fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs... Pour voir émerger la civilisation que Berlusconi qualifie de "supérieure" aux autres, ça valait bien la peine de sacrifier quelques millions de chtites n'indiens et de saupoudrer de 2 ou 3 dizaines de milliers de chtites n'africains, non ? A travers ce vampirisme de masse, génocide fondateur (parmi d'autres) de l'opulence occidentale, 45.000 tonnes d'argent furent transférées de Potosí vers l'Europe, via les ports espagnols.

Presque 5 siècles après la découverte des trésors du Cerro Rico par les Espagnols, la Créature -la civilisation occidentale- donne d'inquiétants signes de fatigue. Son moteur, le capitalisme, toussote, crachote, papillote. Ce qui était jadis une chtite créature sympa (quoique couverte de sang), infaillible et efficace, pratique et fonctionnelle, est désormais un gros mort-vivant sous perfusion qui titube tel un mineur potosino après une meule au Puro, cet alcool à 96% dont se délectent les travailleurs de la mine. Ce gros zombi exsangue marche sur la tête et perd ses vieux boulons rouillés un à un. La créature est malade. Elle souffre d'une maladie nommée virtualisme : la croyance étrange qu'on peut créer de la richesse à partir de rien. Qu'on peut s'enrichir en mettant des banquiers et des traders dans la même pièce derrière un clavier et un écran d'ordi et en les faisant se palucher mutuellement. Mais bon, je m'égare un peu, revenons à nos moutons.
Certains habitants de Potosi prétendent que les mines du Cerro Rico sont l'antre du diable... Que Lucifer a élu domicile dans leurs boyaux ensanglantés. Etant donné l'histoire quelque peu mouvementée du lieu, rien de vraiment étonnant à l'apparition d'une telle croyance, me direz-vous... Certes. Mais si -après tout- il y avait un fond de vérité derrière tout ça ? Si Belzebuth avait vraiment bâti sa cité infernale dans les entrailles du Cerro Rico ? A ce stade de la lecture vous devez vous demander si moi non plus je n'ai pas un peu trop abusé de "Puro" à 96%. Attendez la suite.
En admettant que le diable soit bien niché quelque part dans les corridors délétères de la mine, peut-être que si je rencontrais ce dernier en tête-à-tête, il pourrait me donner l'antidote au venin qui ronge notre bonne vieille prospérité occidentale, lui qui la connaît mieux que quiconque. Ben si, c'est logique : (A) la mine a engendré la prospérité occidentale (B) le diable est le maître de la mine, donc : (C) le diable sait tout de la prospérité occidentale et des maux qui la rongent. Elémentaire, mon cher Watson.
Voilà donc l'ambitieuse raison qui m'a poussée à pénétrer dans les obscures galeries des mines de Potosi : rencontrer Méphistophélès pour qu'il me donne la panacée à la crise actuelle, dussé-je lui vendre mon âme tel maître Faust. Bah oui, il faut bien que quelqu'un se sacrifie après tout, et comme vous êtes tous en train de bosser alors que je prends du bon temps en voyage, je peux bien pour une fois faire le sale boulot, non ?
Voici donc, pour vous public, 146 ans après le "Voyage au centre de la Terre" de Jules Verne, le trépidifiant récit de cette incroyable descente dans les profondeurs infernales...

Mardi 14 octobre 2008, 14h30
J'arrive devant l'agence qui organise la visite des mines. Un gars attend devant l'agence, un bonnet vissé sur la tête. Je connais cette tête là... C'est Manuel, un suisse bonne ambiance que j'avais croisé une semaine plus tôt à La Paz. Parfait : un peu de renfort ne fera pas de mal pour affronter les 1000 maléfices et les cohortes de diablotins que Satan ne manquera pas de déchaîner contre nous au cours de la descente vers son trône infernal. Notre guide se nomme Jaime. C'est un ancien mineur qui connaît la mine comme sa poche. Le bougre s'avère très volubile et fort sympathique. Sans plus attendre, on se met en route dans une camionette over-pourlingue. La routine de démarrage est simple : on met en prise et on pousse ! On passe récupérer Lawrenz (ortographe ?), un hollandais de 40 ans guère rassuré à l'idée de s'engouffrer dans les mines.
On s'arrête dans un petit magasin pour acheter quelques modestes présents pour les mineurs : feuilles de coca, clopes et soda (Jaime nous demande de pas acheter de Puro car c'est pas génial pour le foie des mineurs...).

Sinon, bien sûr, il nous faut des munitions pour combattre les forces du mal. Un peu dynamite fera l'affaire (en photo : Manuel) :



Suffisamment armés pour faire envoyer fort Knox sur la lune, on se met en route pour le Cerro Rico. On se change dans un entrepôt improbable. Nous revêtons chacun la tenue traditionnelle du mineur : salopette de protection orange Guantanamo-style, bottes de caoutchouc, lampe frontale, et finalement nous sommes fin prêts pour pénétrer dans les dédales du Cerro Rico. Envoyez le bousin :




La camionette gravit péniblement la route rocailleuse qui mène à l'entrée des mines et quelques minutes plus tard, nous arrivons à l'entrée du monde souterrain :



A l'entrée, les murs sont maculés de sang... Celui des 8 millions d'indiens morts pour la juste cause ? Non, dit Jaime, c'est du sang de Lama, que les mineurs continuent encore de nos jours à sacrifier à la Pachamama (divinité andine principale, la "Terre Mère" en quelque sorte) et... au Diable. Héhé, il est là le bougre, je le sais bien. Sors de ta cachette !

Nous croisons quelques mineurs aux traits tirés et au dos voûté. Les pauvres, ils font de la peine à voir...


Pour ceux qui pensent que c'est quand même un job sympa d'extraire de l'étain (ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus d'argent dans la mine) et de le vendre, vous pouvez lire cet article. Les conditions de travail déplorables ainsi que la présence de 1000 et un gaz toxiques dans les mines, sans parler de l'amiante saturant l'atmosphère, font que c'est guère évident de dépasser le cap de la quarantaine. Du coup, depuis le début de l'exploitation de la mine il y a cinq siècles, un seul mineur est arrivé jusqu'à l'âge de la retraite. Il a fait la une des journaux...

On s'engouffre dans le corridor insondable. Il fait vraiment froid et l'air est difficilement respirable. Combien de jours d'espérance de vie suis-je en train de foutre en l'air, je me demande ? Qu'à celà ne tienne : nous avons une mission et nous comptons bien la mener à terme. Nous sommes motivés comme une horde de chiens errants devant un Bife de Chorizo bien saignant :



Vous remarquez Lawrenz au second plan ? Il a pas l'air serein-serein, non ? Ce qui devait arriver arriva donc : au bout de quelques centaines de mètres dans les couloirs exigus du Cerro Rico, ce bon vieux batave commence à lâcher son slip : il respire bruyamment et transpire abondamment tout en se plaignant de la qualité de l'air. Si tu voulais peigner la girafe fallait rester à Potosi et te siroter une Huari bien au chaud, gros. Nous on est pas là pour faire des mesures topographiques ou pour se triturer le vermicelle : on est venus pour un entretien avec le diable, punto. Si t'es pas content tu connais le chemin de la sortie. Quelques mètres plus loin, notre boulet national se cogne la tête et tombe dans la boue. Pathétique... C'est pas avec des blaireaux comme ça qu'on va débusquer Lucifer ! Finalement, il se reprend quelque peu et se remet en route.
Il commence à faire chaud... Très chaud même. La zone est volcanique. On transpire lourdement et on respire mal. C'est un euphémisme certain que de dire que Lawrenz n'est pas vraiment au top.

Il me semble entendre des cris de diablotins qui surgissent des entrailles de la terre... A moins que ce ne soient les hurlements des spectres des 8 millions d'indiens morts dans ces sinistres galeries... Soudain, on entend un autre bruit. Le son d'un choc répété d'un outil en métal contre la pierre... Ça fait froid dans le dos. Aurait-on découvert l'entrée des forges de Bélial ? Pour le savoir, nous descendons les degrés d'une petite échelle qui disparaît dans un boyau ridiculement étroit. Claustrophobes : don't try this at home... Il fait 50 degrés là-dedans... Lawrenz en profite pour fondre le calbute une nouvelle fois. Amis du cracking, bonsoir...

10 mètres plus bas, ce n'est pas Satan, mais un simple mineur qui nous attend. Il travaille dans un cul de sac riquiqui à peine assez grand pour un nain accroupi... Inlassablement il frappe la pierre de son marteau pour recueillir le précieux étain. Et dire qu'il m'arrive de me plaindre de mon boulot... Promis je le ferai plus. Jaime parle un peu avec lui, lui demande comment vont les affaires. On lui file des feuilles de coca, une bouteille de Soda et... un bâton de dynamite (prix : 10 Bol <=> 1€). Il nous remercie chaleureusement et nous repartons vers les profondeurs...

La qualité de l'air est de plus en plus dégueu. A chaque goulée inhalée, j'ai l'impression de respirer un mélange de papier de verre et de pet de Vrano après un cassoulet William Saurin avarié. Et puis on CRÈVE vraiment de chaud. Le Cornu n'est sans doute plus très loin... Il nous surveille, il guette nos moindres mouvements, je le sais... D'ailleurs ce bruit... Mais qu'est ce que c'est ? A proprement parler un bruit terrifiant. On dirait qu'un train lancé à tombeau ouvert vient vers nous. Ça grince, ça hurle. Sous nos pieds, les rails disposés le long du boyau vibrent. A ce moment, je me fais la réflexion que ça risque d'être un remake des chutes du Nutella dans le slip de Lawrenz. Soudain, une forte lumière apparaît face à nous. Un prince-démon ? Non : simplement un lourd chariot poussé par trois mineurs. Ouf, nous ont fait peur, les gaillards. On parle un peu avec eux, on leur file des feuilles de coca et on prend une photo souvenir :



Puis, nous leur souhaitons bonne chance et nous repartons, toujours plus loin, toujours plus profond, vers le neuvième cercle de l'enfer... Tout est noir, tout est oppressant, tout est décourageant. Cet univers de galeries est sans espoir. Diable ou pas, ce monde souterrain est bien un enfer pour tous les mal-nés, les calamiteux, les bannis qui y ont travaillé depuis cinq siècles. Si Bernard Thibaut venait ici, il se ferait probablement hara-kiri en se carrant un bâton de dynamite dans le fouettard...

Nous arrivons à un embranchement. La température est désormais difficilement supportable. Lawrenz est au bout du rouleau. Jaime nous dit que nous allons partir dans une autre direction pour trouver le "Dieu des mineurs". Heu, notre guide s'est paumé tout seul ou bien les esprits nous égarent ?

Jaime nous mène à un cul de sac. Ou plutôt... Argh, non, c'est pas un cul de sac. Y'a un mini-passage. Du genre que même Mimie Mathie à 4 pattes pourrait pas emprunter. Va falloir ramper les enfants. Chienne de vie. Et dire que j'ai payé pour ça...

Finalement au bout de quelques dizaines de mètres, on peut se remettre debout, ou presque. Je sens qu'on touche au but, on y est presque. Encore un tournant et... [musique de Psychose ON] TING TING TING [musique de Psychose OFF] :


Il est bien là. Il existe... J'avais vu juste depuis le début. Bingo.
Jaime s'assied aux côtés du grand Satan en personne, qui reste de marbre. Notre guide nous demande solennellement de nous asseoir face à lui car il a une histoire à nous raconter.


Il nous conte la pauvreté de la ville, la tristesse et la monotonie de la vie des mineurs, la détresse et la précarité de leurs familles, le système d'éducation qui brille par son absence. Aucun espoir pour les jeunes potosinos de sortir de ces limbes. Il n'y a aucun travail pour eux à part... Les mines. Merde, il est émouvant le bonhomme... Me ferait presque lâcher ma ptite larme... Il se lamente sur cette jeunesse gâchée et sur la déchéance de son pays, la Bolivie, le plus riche du monde en termes de ressources naturelles (en proportion à la taille du pays) mais l'un des plus pauvres du monde en termes de richesse par habitant. L'homme blanc est passé par là...

Et que vient faire le diable là-dedans ? Jaime nous l'explique simplement : les mineurs sont catholiques. Le Diable est dans la Bible et règne sur le royaume souterrain. Donc les mineurs l'ont accepté comme leur second dieu. Celui qui décide de leur sort quand ils travaillent. C'est bête comme chou quand on y réfléchit... Du coup, le Diable est couvert d'offrandes : feuilles de coca, bière, clopes...

Un truc me froisse tout de même : Méphistophélès reste immobile. Il ne bouge pas d'un pouce. Sans doute essaie-t-il de nous tromper une fois de plus. Je repense à la célèbre réplique de Kaiser Sauzée dans Usual Suspect : "le plus gros coup du diable, c'est d'avoir réussi à faire croire qu'il n'existait pas" (ou un truc du genre). Pas à moi, Cornu, on me la fait pas. Je m'approche donc au péril de ma vie pour tenter de déceler un signe de vie infernale :


Il ne se passe rien. J'observe la Bête de plus près et... Toujours rien. Je m'apprête à repartir brocouille, comme on dit dans le Bouchonnois, quand soudain, je sens comme un frémissement. Une odeur de soufre et finalement une voix pandémoniaque qui parvient à mes oreilles : "GGGRRRRR, mais on peut plus dormir tranquille, mille milliards de mille succubes en tanga ? Pouvez pas aller parler ailleurs ? J'ai fait une nouba de tous les diables hier soir. Me suis un peu trop chargé au Puro et j'ai besoin de prendre un petit siècle de repos. Inutile de dire pourquoi vous êtes venus, je l'ai lu dans vos âmes, insignifiants petits étrons terrestres. Pour que vous me laissiez cuver tranquille, je vais donc vous livrer l'identité des responsables de la crise actuelle de la civilisation occidentale : Ils s'appellent banquiers et hommes politiques. Franchement, vous auriez pas pu trouver ça par vous même, cafards décérébrés ? Ils pullulent comme la vermine et travaillent main dans la main. Ils sucent le sang de la Créature tout comme la Créature a sucé le sang des indiens pendant les 5 derniers siècles. Pour résoudre la crise il faudrait les éradiquer mais ça va pas être commode, y en a toute une tripotée. En fait, l'idéal ce serait de faire péter les nids : Wall Street, la City, la Maison Blanche, l'Elysée... Bah, pour commencer, j'en connais deux qui vivent sur les flancs du Cerro Rico, ce sera toujours un début... Vous pouvez utiliser les deux batons de dynamite qu'il vous reste. Bon c'est pas tout ça mais je suis fatigué. J'ai vraiment un mal de tronche d'enfer. J'vais m'coucher. A bientôt les garçons, j'vous fais de très gros bisous."

Merde, c'est quoi ce diable pédé ?

On a pas eu le temps d'amorcer un semblant de réponse qu'il disparaît dans une conflagration de flammes et de soufre. Sans plus attendre, Jaime prépare le mélange détonnant : il colmate la dynamite (partie verte), ajoute une mèche qu'il relie à un détonnateur et enrobe le tout de nitrate d'ammonium (partie rose fluo en bas à droite) :


Et voilà, c'est prêt. Toi aussi tu peux préparer tes explosifs à la maison. Attention : Ne convient pas à un enfant de moins de 36 mois.

Hum, où en étais-je ? Ha oui : nous quittons les lieux sans plus attendre. A force de respirer cet air vicié, Manuel a la tête qui tourne. Lawrenz est toujours plus ou moins en panic-mode mais il continue d'avancer. On se cogne, on patauge dans l'eau saumâtre, on rampe et finalement... On finit par trouver la sortie. Là on croise ce mineur :


Une fois la photo prise, il nous fait promettre de lui envoyer la photo par la suite. Pas de problème. On lui demande son adresse e-mail. La réponse fuse :
- ...
On se regarde entre nous et on lui dit au-revoir. Il nous souhaite bonne chance tout en nous rappelant qu'on doit lui envoyer la photo. Whuuu !

Mais une mission plus importante nous attend : en finir avec le banquier et l'homme politique qui nichent sournoisement sur les flancs du Cerro Rico.
On descend d'une centaine de mètres et on finit par repérer leurs terriers respectifs. Ils vivent juste à côté l'un de l'autre, les fourbes, si ça c'est pas une preuve de leur connivence... Sans plus attendre, Jaime allume les mèches et va enterrer les explosifs à l'entrée des deux repaires. Puis, il évacue rapidement les lieux. Ca va être un joyeux feu d'artifice.
Manuel, Lawrenz et moi retenons notre souffle en observant la scène :



Et voilà le travail. C'était pas si compliqué que ça finalement. Les banquiers et les politiques sont de mèche ? Ca tombe bien : on leur blaste le fondement à la dynamite... Pardon pour cet horrible jeu de mots mais ça me disait bien de finir ce post par un calembour vaseux.

A bientôt les enfants, pour le récit de mes aventures dans l'immaculé Salar d'Uyuni.

9 commentaires:

Unknown a dit…

Alors là çà fait plaisir de voir que tu as récupéré bonne mine

Have fun mon gars
Cà fait déjà 3 mois que t'es parti là... tu comptes faire quoi par la suite ?

Ps : j'ai décroché un taf... enfin... pas peu content je suis :D

Unknown a dit…

Ben félicitations pour ton taf Gein-gein ! Je vais de ce pas me boire une coupe de Malbec à ta santé (en bonne compagnie).
Sinon ça fait 3 mois 1/2 que je suis on the road. Je rentre donc en France dans... 6 mois et demi ! Patience padawan !

Anonyme a dit…

Hyper bien ton post Jpet !!!

TING TING TING

Je crois que tu mérites amplement ton diplome de survie en milieu hostile.

Mon ogdo m'avait laché mais je viens de le démonter et il remarche.
Sinon, pour la légende j'ai fini 2eme d'un tournoi de 300 joueurs à 10$ et j'ai gagné 535$. Je lave ainsi l'affront subi au casino contre le ptit taré et le gratin.
a+ krang

Unknown a dit…

Merci bien Kuro-San, et bravo pour cette razzia au poker qui fait oublier la triste soirée de dilapidage à Santo Domingo à la table du chti taré, du gros texan qui se recave à coup de $1000 (prends-en de la graine Kiki) et de la caillera en porte-clé.
Demain, cap sur Buenos Aires en ce qui me concerne.
A+

Unknown a dit…

Yop

Curo quand tu dis "j'ai fini 2eme d'un tournoi de 300 joueurs à 10$"

T'as campé sur place ? :D
Combien de temps çà a duré ?

HS : connaissez vous Mickael Vendetta ? mickavendeta.skyrock.com

du très très lourd *_*

Anonyme a dit…

LOLLL ! Le meilleur post de la blogosphère!!

Je me gausse encore du daffut qui quémande sa photo ;-)

Profite bien l'ami

Zo

Anonyme a dit…

Vraiment pas déçu du voyage sur ton blog !!

hyper fun le Lawrenz du pauvre: mais qu'est ce qu'il fout en Bolivie celui-là!!

Vivement la suite...

Beb

Ps: bravo bt pour ton job
PS 2: lu Curo

Anonyme a dit…

Nan BT, C est un tournoi turbo sur internet. Les blinds montent tres vite donc le tournoi ne dure pas longtemps (environ 2 heures).
Lut les Crouilly et desole pour le hors sujet.

Anonyme a dit…

Max dit moi que t'es pas impliqué ... j'avoue qu'avec le coup des prises de karaté j'ai un doute ...

En marge du derby bolivien de Cochabamba, entre Aurora et Wilstermann, une rixe a éclaté entre joueurs et policiers. Eduardo Zenteno, unique buteur du match, à la 90e minute a été pris à partie par une douzaine d'agents et ses coéquipiers sont ensuite venus lui porter secours, à l'aide de poteaux de corner et de prises de karaté. De leurs côtés, les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène pour repousser les assaillants. La partie a finalement été interrompue avant de reprendre et les joueurs d'Aurora ont réussi à garder l'avantage et à l'emporter (1-0).

Georges