lundi 2 mai 2011

Le top 10 des choses les plus étonnifiantes de mon voyage

20 mars 2009 :





10. Le prédicateur Bolivien et le livre de la vérite vraie revélée

C'était lors d'un trajet La Paz - Potosí. Un bus bus de nuit, 10 heures de trajet en vue, que du bonheur. Comme d'hab, le bus était une vraie bouse roulante, et de nombreux voyageurs se servaient du couloir central comme d'une couchette, ce qui n'augurait rien de bon quant au confort des sièges. Au bout d'une heure de parcours, arrêt du bus pour une courte pause. Monte alors un autochtone un peu bizarroïde, sorti de nulle part, avec un regard d'illuminé. A vrai dire, je ne l'ai même pas vu entrer dans le bus. Réflexion faite, je crois qu'il s'est matérialisé dans un nuage de soufre... Pour vous donner une idée, il ressemblait un peu à ça :


Après avoir enjambé les pionceurs de l'allée centrale, il commence a s'adresser à l'auditoire (ou plutôt a l'endormitoire si j'ose dire) d'une voix mielleuse de prédicateur évangeliste. Il ne tarit pas d'éloges sur son almanach de la vérité vraie révélée, écrit par les plus grands sages tels Jésus, Marie, Gilbert... Cette feuille de chou sacrée, disponible au prix modique de 4,50 dollars, dispense de précieux conseils pour vivre une vie pleine de sagesse, d'harmonie, de joie, mais également pour connaitre les prochains numéros du loto et gagner plein de pépettes sans lever le ptit doigt. Je vous épargne les détails, mais disons que meme les Boliviens, pourtant bon public en matière de miracles, d'apparitions de la vierge et de légendes plus ou moins fumeuses, n'ont pas acheté le moindre almanach à notre ami le prédicateur, qui est donc descendu du bus brocouille, comme on dit dans le Bouchonois.


9. La route de la mort en Bolivie

Vous vous souvenez ? Mon slip ne s'en est toujours pas remis, et pour cause :



8. Les promeneurs de chiens de Buenos Aires

Dans la babylonienne Buenos Aires, il ne faut pas être allergique au meilleur ami de l'homme. Des boufcraks, il y en a partout, des petits, des gros, des pelés, des fouineurs, des mini chienchiens à sa mémère avec des ptits gilets fuschia Jean-Paul Gautier qui envoient des Suchards plus gros qu'eux... Jusque là rien de neuf sous le soleil mais ce qui m'a scié le baba dès mon premier jour sur place ce sont les innombrables meutes de wouhs qui arpentent la ville, traînés par un pro de la balade canine, "paseador de perros" (promeneur de chiens) de son état. Entre 5 et 40 toutous qui marchent en formation tortue de guerre, plus ou moins a la queue-leuleu, le museau bien calé dans l'arrière train du voisin de devant (une copine locale m'a avoué que c'est justement parce que les clébards ressortaient parfois avec un zeste de nutella sur la frimousse que pour rien au monde elle ne laissait son chiot s'aventurer dans une de ces promenades collectives).

En images, ça donne ceci :



Et encore, ça c'est une toute petite meute, je vous laisse imaginer ce que ça donne quand 40 toutous viennent s'emboiter les uns dans les autres dans la joie et la bonne humeur canine. Au programme : troc de puces, collision de truffes et de donuts, bêtes à deux (voire 3 ou 4) dos, et j'en passe...


7. Les détourneurs de valises de Lima


C'était le 20 août 2008. Arrivée à l'aéroport de Lima, premier contact avec l'Amérique du Sud, le rêve, le dépaysement, tout ça tout ça... A ce moment là, malgré un entrainement de presque un mois avec le célèbre senseï Kuro-San en République Dominicaine, j'étais encore bien tendre : l'analogie qui me vient à l'esprit est celle d'un bisounours lâché au milieu d'une horde de hyènes affamées.
Bref, je récupère mes valises, je sors de l'aéroport et ni une ni deux, je suis alpagué par trois gars auxquels on ne confierait pas sa petite soeur, pas même dans les pires cauchemars, et encore je suis poli. Ils me disent qu'ils sont taxi (3 gars pour un seul taxi, mais bien sûr : un qui conduit, le deuxième qui fait la discute et le troisième qui prépare le cawa ?... A ce moment là vous vous dites que ca aurait du faire tilt dans ma tête et que j'aurais été bien avisé de décliner la proposition, mais non : les bisounours sont vraiment très confiants). L'un d'eux se propose de prendre ma valise : j'accepte, quoi de plus naturel ? Puis, en route vers le "taxi". Tiens c'est étrange : il marche vite quand même celui qui porte ma valise. Et pourquoi les deux autres s'interposent entre ma valise et moi ?
On ne saura jamais ce qui se serait passé ensuite car à ce moment là, un représentant des forces de l'ordre interpella les mécréants et leur demanda énergiquement de me rendre ma valise, ce qu'ils firent, de mauvaise grâce. Le bon samaritain m'aiguilla ensuite vers une station officielle de taxis. Il s'en est fallu de peu que mon voyage d'un an en Amérique du Sud ne dure qu'une heure...


6. Le catch Bolivien


Bon, vous allez encore dire que je radote et que c'est du réchauffé, ce qui n'est pas faux, mais j'ai une excuse : mon âge canonique qui me range d'emblée dans la catégorie des vieux radoteurs. Cela dit, je ne pouvais pas ne pas revenir sur ce mémorable spectacle de catch Bolivien auquel j'ai eu la chance d'assister à La Paz. Des combats vraiment chevaleresques, entre gentlemen de la lutte tout droit sortis d'une époque malheureusement révolue, ou les coups bas n'avaient pas leur place :


5. Le taxi à Huaraz

Contexte : je pars faire de l'escalade à Huaraz au Pérou. On prend un taxi avec le guide.
Le tacos ne démarre pas... Je demande à mon guide ce qu'on attend. Il me répond qu'ici les taxis suivent un itinéraire fixe et ne partent pas tant qu'ils ne sont pas pleins. Du coup on attend. 2 autres personnes arrivent. On se serre à 4 sur la banquette arrière.

- Bon, on peut démarrer, là ?
- Non.
- Ben quoi, il est plein le taxi !?!

A ce moment là, le chauffeur ouvre son coffre et 2 paysans locaux montent dedans. En voiture Simone ! Cette fois on peut démarrer...


4. Les sacs poubelles volants de La Paz

A La Paz, pour sortir les poubelles, on ne s'embarrasse pas de considérations superflues ou des bons sentiments. Ici pas de triage, pas de recyclage, pas de poubelle marron, bleue ou verte. La méthode est rudimentaire mais efficace : on vendange les sacs poubelles par la fenêtre, sans fioritures.
Aussi, si vous devez vous rendre a La Paz, faites gaffe car sinon voici a quoi vous pourriez ressembler si vous vous trouvez au mauvais endroit au mauvais moment :


(Depuis le temps ou j'essayais de caser la photo du Golgothan sur ce blog, ben voila, j'y suis enfin parvenu. Inutile de preciser que je ne suis pas qu'un peu fier de ce tour de force qui ravira à n'en pas douter les internautes du monde entier...)

3. Le cuy grillé
Bon c'est mon dernier radotage et puis apres j'arrête, promis, mais comment ne pas revenir sur cette perle de la gastronomie péruvienne, j'ai nommé le cuy grillé. Non, vraiment ce serait dommage de passer à coté si vous allez au Pérou. Le cuy c'est bon : mangez-en !

Avant


Après


2. La statue géante de Carlos Valderrama a Santa Marta



Non, ils n'ont pas osé ?


Et pourtant si...


Comme dirait Jean-Mimi, le football n'a vraiment rien à y gagner...


Un signe de l'imminence de la fin des temps ? Attendez la suite...



1. Les curieux danseurs de la discotheque Mango's

A Medellin, on trouve une Discotheque hors du commun : le Mango's
Ce bouge pourrait se définir comme le reflet décadent de l'enfer de Dante vu dans le prisme fêlé de la dépravation de ce début de troisième millénaire. Pour vous donner une idée, c'est un peu le genre de tripot dans lequel aterrissent le protagonistes du film "Une nuit en enfer".

Voici une scène filmée en douce dans l'établissement en question. La scène se passe de commentaires...




Voilà, sur cette note de bon goût, c'est fini pour aujourd'hui.

A bientôt pour de nouvelles aventures...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

magnifique la discothèque des nains qui dansent du reggaeton.
Tu as surement du entendre la chanson "el señor de la noche" la bas.
Très bon aussi le coup du trio taxi.
J'imagine bien le candide baron assis sur la banquete arriere du taxi entre 2 affranchis en train de se raser les poils de barbe avec un cran d'arrêt.

Anonyme a dit…

Ah superbe ce post .. on l'a attendu 2 mois mais ça valait le coup ! Les nains me scient la caisse ... tout comme l'enchainement avant / après du cuy :)))
A quand :
-Le top 10 des meufs zinées lors de mon voyage,
-Le top 10 des plans les plus foireux de mon voyage,
-Le top 10 des plus beaux paysages,
-Le top 10 des plats les plus succulents de mon voyage,
-Le top 10 des plus grosses cuites de mon voyage,
-Le top 10 des rencontres les plus funs/sympas de mon voyage

B-TricarLeMaxou-tengs a dit…

OH l'autre et il oublie le plus gros achat Jpet de l'univers ^_^


Allez quoi lache le morceau quoi :D

PS : ah nous les bons plans shnoufs pour les prochaines vacances en Colombie *_*

Guillaume a dit…

Les garderies pour chien ambulantes sont uniques, elles ont vraiment mérité leur place dans le top 10 ! On les promène au parc pour jouer au ballon, pour discuter entre chiens, puis pique nique à l'ombre... et il y a même des bus qui font du ramassage canin !

ju a dit…

le propriétaire de ce blog est légèrement feignasse sur les bords !

l'horriiiib du Nord a dit…

yeah, heureusement que la qualite de ce dernier post est inversement proportionnelle a la frequence des posts... totalement scie par ce top10, mention speciale aux detourneurs de valise et a la candeur exagerifiee de l'auteur... mais c'est pas Dieu possible d'etre a ce point c... euhhh trop gentil !
Excellentes suggestions de George Best sur les prochains top10, franchement l'horrriiiib tu devrais faire ca, ca serait de bons resumes de ton periple, c'est + facile de faire un top10 qu'un post argumente, chronologise et reflexionne...

Et BT a raison aussi : tout le monde le sait ici en France, que tu as achete a Mdellin un appart directement dans les faubourgs en plein quartier de la coco... Meme Ingrid B. en a parle lors de son dernier discours !

Vivement les prochains posts en tout cas !

Quand repars-tu de Medellin ? Pour aller ou ?